mercredi 7 juillet 2010
Marie et JP en Argentine
mardi 1 juin 2010
Bicentenaire de la révolution de mai
Des vendeurs ambulants vendent des drapeaux et cocardes.
En plus des pavillons, il y avait des stands de nourriture typique de chaque province, et de divers pays du monde ayant une forte communauté en Argentine. Il y avait également des défilés militaire, de vieilles voitures et moto argentine, des soldats à cheval qui ont traversé l'Argentine pendant un mois, et 5 scènes, abritant spectacles de danses traditionnelle, moderne, théâtre et concerts. Le lundi soir à minuit, une chanteuse populaire est venue chanter l'hymne nationale, et toute la foule chantait (en même temps ils ont de l'expérience avec le foot).
dimanche 18 avril 2010
La peinture murale
L'appartement de Buenos Aires avait un grand mur blanc. Un bonne occasion de sortir mes pinceaux. Voici donc ma peinture murale, à vous de juger (mais pas trop durement, hein, de toute façon, elle s'en va de l'appartement avec moi).
mercredi 31 mars 2010
Défilé Dorina Vidoni
Jeudi 25 mars, on est allés à un défilé de mode, dans le cadre de la semaine de la mode à Buenos Aires. J'avais reçu une invitation par internet, après m'être abonnée à la newsletter de l'enseigne Dorina Vidoni. Damien dit que ce sont des déguisements de pirate, mais pour ma part, j'aime beaucoup les habits de la créatrice éponyme de cette marque de prêt à porter.
Elle a un univers très cosmopolite. Elle s'inspire ouvertement des costumes traditionnels de diverses cultures, et pioche également dans l'univers de la littérature, avec des références aux pirates et aux mousquetaire.
Mais elle réalise ses vêtement dans des matières modernes : jersey élastique (viscose et élasthane, la matière des caleçons de sport, fluide et très élastique) principalement, voiles légers, ou encore polaire pour les vestes et manteaux. Tous les ensembles sont composés de multiples superpositions. Les robes et tuniques sont amples, toujours ceinturées par des tubes en jersey coloré ou parfois par des bandes de jersey de plusieurs mètres enroulées autour de la taille, comme on peut retrouver dans beaucoup de vestiaires européens ruraux du 18e et 19e siècle.
La nouvelle collection, que l'on a vu, reste dans ces grandes lignes. Les inspirations que j'ai pu noter sont principalement asiatiques et anglaises.
Le défilé commence avec des chapkas russes et turban indiens, de grandes capes, des sarouels (omniprésent en Argentine, peut être même plus qu'en France), des guêtres en laine (plutôt acrylique à mon avis) sur des caleçons moulants, des bas rayés comme des chaussettes de fée. Les couleurs sont rouge brique/jaune safran/brun/gris violet pour une part, et violet/rose/turquoise foncé/gris clair d'une autre. Toujours des robes et des tuniques amples et des bottes en cuir, soit plissées soir lacées comme des doc marteens. Il y a également beaucoup de capes, ainsi que des étoffes de satin brodées portées sur l'épaule, qui tranchent un peu avec les pièces généralement unies.
Plusieurs colliers font partie de la collection, de gros médaillons argentés qui m'ont évoqués la Birmanie, parfois portés dans le dos avec un dos-nu.
Certaines tenues tiennent aussi de l'explorateur ou du pilote, avec des vestes à poches et zips et un trench court.
La deuxième partie de la collection, moins importante que la première, trouve plus sont inspiration dans les pensionnats anglais. Plus sobre, plus formelle, plus portable diront certains. Les ensembles sont pour la plupart des robes ou tuniques noires portés sur des chemises blanches, ouvertes, les manches remontées. Beaucoup de tailles empires. Ici pas de tube, pas de chapeau, pas d'étoffes jetés sur l'épaule. On est dans quelque chose de plus classique, même si les matières restent les mêmes, et que le confort n'est jamais sacrifié. À noter, une robe à capuche très jolie.
Enfin, Dorina Vidoni nous propose pas moins de trois tenues de mariée, très fidèles à son style : longues robes blanches en jersey, tailles empires, traîne en voile de plusieurs mètres accrochés par une bande de jersey blanc enroulée en couronne.
La collection a été très applaudie, et a reçu plusieurs standing ovations, mais je ne saurai dire si c'est habituel ou pas, étant donné que c'est le premier défilé auquel j'ai assisté. Pour ma part cela m'a beaucoup plu, j'ai trouvé la collection très créative sans être importable, colorée et confortable.
J'ai bien quelques photos, mais on n'y vois pas grand chose, alors je vais plutôt vous donner le lien vers le site de la marque, où la vidéo du défilé devrait bientôt être mise en ligne : http://www.dorinavidoni.com/
lundi 22 mars 2010
Delta du Tigre
Samedi 13 mars, nous sommes allés nous balader à Tigre.
Tigre est une petite ville en banlieue de Buenos Aires. Destination préférée des porteño en weekend. La ville même possède un air allemand et une foire aux artisans (comme toute commune Argentine), mais le véribale interêt réside dans le delta du Tigre, esemble d'îles et de canots. Ici, pas de route, tout se fait par bateau. Chaque maison possède sa jetée, et on se balade sur les sentiers, ponts et passerelles qui relient entre eux les différents îlots.
Le plus surprenant est sûrement la variété de construction que l'on rencontre. De la cabane en bois ou vit toute une famille, à l'immense propriété entourée d'un golf, il n'y a que quelques pas. Toutes les constructions sont sur pilotis, pour faire face aux fréquentes inondations du delta. Le tout a un petit air asiatique, qui m'a ramenée à Bali..
jeudi 25 février 2010
Le Camembert
Dans une famille argentine, il m'est arrivé de manger une escalope de boeuf panée, accompagnée d'escalope de soja panée et de pommes de terre frites. J'ai dû faire une tête bizarre, car ils se sont sentis obligé de préciser qu'eux non plus n'avaient pas l'habitude de manger autant de légumes (pomme de terre = légume, et soja = légume). Je précise que la mère de la famille avait récemment suivi un cours de nutrition pour les personnes atteintes du diabète, et étant elle même atteinte d'un début de diabète gras, elle faisait à travers ce repas un certain effort (c'est vrai que le tout était frit dans de l'huile d'olive, et pas du beurre, et que la mayonnaise était allégée).
Fort à l'odeur, moelleux au toucher (j'avais préparé le coup en le laissant 24h en dehors du frigo), il est plein de promesses.
lundi 15 février 2010
Le nouvel appartement
C'est une location touristique, donc l'appart' est entièrement meublé et équipé : TV et lecteur DvD, ustensiles de cuisine, draps et linge de toilette, plantes vertes, produits d'entretien, téléphone, internet, parapluies, clim et ventilo, etc.
lundi 8 février 2010
Retour à Buenos Aires
vendredi 29 janvier 2010
Tarantule et piranhas
Sous ce nom peu engageant se cache la ligne de train qui joint Santa Cruz à la frontière brésilienne. Aprés deux heures de queue, nous arrivons finalemment à avoir deux place en première. Enfin, première est un grand mot, qui signifie seulement que contrairement à la segonde, les fenêtres peuvent s'ouvrir et les banquettes ne sont pas en bois.
Le train est un véritable sauna roulant, et nous sommes serrés à deux sur une banquette non inclinable d'environ un mètre vingt de large. Les violents cahots et oscillations du train donnent une impression de vitesse, mais un rapide calcul nous ramène à la réalité : le train couvre 700 kilomètres en 20 heures, soit une vitesse moyenne de 35km/h.
Sur le côté positif, bien sûr, le prix est imbattable (5 euros par personne) et la nourriture à bord est excellente. On achète du riz, du poulet grillé et des empanadas aux enfant qui parcourrent les allées, plateau à la main.
25-27 janvier : le Pantanal
Le pantanal est un grand marais. Ça ferait un peu penser à la Camargue... avec des caïmans en plus.
Le campement était super. On dormait dans des hamacs, dans une cabane en bois recouverte de moustiquaires. Dans la journée, des activités étaient organisées pour découvrir la nature environnante : randonnée à cheval, balade en bateau, jeep safari. Nous avons vu des dizaines d'oiseaux, pas mal de caïmans, quelques piranhas, des singes, des biches, des renards, un raton laveur et même une tarantule d'un peu trop près.
L'animal le plus bizarre est dans doute le capybara, le plus gros rongeur du monde. Ça ressemblerait un peu à un cochon d'Inde de 50kilos, avec la fourrure d'un castor.
28-29 janvier : Campo Grande
Pas grand chose à dire sur cette capitale brésilienne. On profite de la piscine et du cinéma, et on ne peut pas s'empêcher de rigoler en parlant avec les brésiliens. La langue est tellement proche de l'espagnol, que l'on a constamment l'impression qu'il parlent l'espagnol avec un accent très bizarre. On essaie de mettre le même accent dans notre espagnol, mais bizarrement, ça ne marche qu'à moitié.
jeudi 28 janvier 2010
jeudi 21 janvier 2010
Vers le nord
12-14 janvier : Valparaiso
Valparaiso est magnifique.
On pense à Marseille pour les constructions basse, les quartiers qui ressemblent a des villages, le port populaire qui atire les bourlingueurs de tous feux, le marché, l'odeur de mer...
On pense aussi à Croix Rousse quand on prend de la hauteur sur une des multiples collines qui bordent le centre ville. Bars sympatiques, décorations soignées de bois et d'antiquité, offre culturelle et musicale, activisme politique (bon, ça c'est sûrement plutôt du au fait que l'on y était deux jours avant les élections présidentielles).
On pense aussi à l'image rêvée de San Francisco. Des maisons bleues sur la colline, ici, il y en a pas mal. De toutes les couleurs en fait. Chaque maison porte une couleur différente, et les quelques murs gris sont vites recouverts de tags souvent magnifiques. La ville est entièrement peinte, musée a ciel ouvert pour des centaines d'artistes de rues.
Au fond, le pacifique, glacial. Malgré les températures estivales, nous n'avons pas réussi a y tremper plus que les pieds.
15 janvier : Puente del Inca et Mendoza
Retour en Argentine par le bus de nuit, qui nous dépose à Puente del Inca vers 2h du matin, a quelques kilomètre de la frontière.
20 janvier : Arrivée en Bolivie
Humidité : 91 %
mercredi 13 janvier 2010
Suite du périple
26 - 27 décembre le thé gallois et les manchots
Après s'être rapidement baigné à Puerto Madryn, nous avons visité le coin. La région a été colonisée par les gallois à partir de 1866. A force de travail, ils ont rendu fertile cette région désertique, et Gaiman est un bon exemple de petit oasis vert, ou les gens s'efforcent de garder la tradition en parlant gallois et en buvant du thé.
Les autres principaux colonisateurs sont les manchots, qui surpassent largement les gallois puisque leur colonie de Punta Tombo compte 2 milions d'individus, formant la plus grande colonie continentale de manchot hors Antartique. On aura également vu des Nandous, des Guanacos et des Petrels géant, mais de trop loin pour prendre une photo.
28 - 29 décembre : A la conquête de l'ouest
Deux jours de stop pour faire Gaiman - Esquel dans les paysages de Blueberry (dixit mon BDphile préféré). Sur 700 kilomètre, Ça donne à peu près ça :
30 décembre - 2 janvier : Trevelin
Arrivé au pied de la Cordillère des Andes, le paysage est nettement plus vert. C'est magnifique. Randonnée, lecture sur la terrasse avec vue de l'auberge, et asado de nouvel an. On pense avouir trouvé l'endroit le plus beau de notre voyage, mais on ne sait pas encore que ce n'est que le début d'une longue série.
4 - 7 janvier : El Bolsón
A 200 kilomètres au nord de Trevelin, El Bolsón nous réserve de nouvelle surprises. La ville a connu une forte immigration hippie dans des année soixante, et reste un foyer d'initiatives d'agriculture bio et d'artisanat important. On est logés dans une auberge très sympa, en dehors de la ville, et on profite de ces quelques jours pour faire du kayak, de la randonné à cheval, et se reposer dan un cadre idyllique.
8 - 11 janvier : de l'Argentine au Chili
Depuis quelques temps, on pensait à traverser la frontière Aregentine Chili : c'est chose faite. Le passage est peu connu du côté argentin, et il est impossible de trouver une bonne carte, mais le sentier a été emprunté par les indiens pendant des siècles, et il est très bien marqué.
Le passage se situe dans une trouée des Andes, dans la vallée du río Puelo, qui prend sa source côté argentin, et se jette dans le pacifique. Nous ne serons jamais montés à plus de 500 mètres d'altitude.
Le deuxième soir, après avoir marché 3h sous la pluie, Ariela, la passeuse, nous offre l'hospitalité, et la chaleur de son poele pour sécher nos habits.