mercredi 31 mars 2010

Défilé Dorina Vidoni

Jeudi 25 mars, on est allés à un défilé de mode, dans le cadre de la semaine de la mode à Buenos Aires. J'avais reçu une invitation par internet, après m'être abonnée à la newsletter de l'enseigne Dorina Vidoni. Damien dit que ce sont des déguisements de pirate, mais pour ma part, j'aime beaucoup les habits de la créatrice éponyme de cette marque de prêt à porter.



Elle a un univers très cosmopolite. Elle s'inspire ouvertement des costumes traditionnels de diverses cultures, et pioche également dans l'univers de la littérature, avec des références aux pirates et aux mousquetaire.

Mais elle réalise ses vêtement dans des matières modernes : jersey élastique (viscose et élasthane, la matière des caleçons de sport, fluide et très élastique) principalement, voiles légers, ou encore polaire pour les vestes et manteaux. Tous les ensembles sont composés de multiples superpositions. Les robes et tuniques sont amples, toujours ceinturées par des tubes en jersey coloré ou parfois par des bandes de jersey de plusieurs mètres enroulées autour de la taille, comme on peut retrouver dans beaucoup de vestiaires européens ruraux du 18e et 19e siècle.


La nouvelle collection, que l'on a vu, reste dans ces grandes lignes. Les inspirations que j'ai pu noter sont principalement asiatiques et anglaises.


Le défilé commence avec des chapkas russes et turban indiens, de grandes capes, des sarouels (omniprésent en Argentine, peut être même plus qu'en France), des guêtres en laine (plutôt acrylique à mon avis) sur des caleçons moulants, des bas rayés comme des chaussettes de fée. Les couleurs sont rouge brique/jaune safran/brun/gris violet pour une part, et violet/rose/turquoise foncé/gris clair d'une autre. Toujours des robes et des tuniques amples et des bottes en cuir, soit plissées soir lacées comme des doc marteens. Il y a également beaucoup de capes, ainsi que des étoffes de satin brodées portées sur l'épaule, qui tranchent un peu avec les pièces généralement unies.

Plusieurs colliers font partie de la collection, de gros médaillons argentés qui m'ont évoqués la Birmanie, parfois portés dans le dos avec un dos-nu.

Certaines tenues tiennent aussi de l'explorateur ou du pilote, avec des vestes à poches et zips et un trench court.


La deuxième partie de la collection, moins importante que la première, trouve plus sont inspiration dans les pensionnats anglais. Plus sobre, plus formelle, plus portable diront certains. Les ensembles sont pour la plupart des robes ou tuniques noires portés sur des chemises blanches, ouvertes, les manches remontées. Beaucoup de tailles empires. Ici pas de tube, pas de chapeau, pas d'étoffes jetés sur l'épaule. On est dans quelque chose de plus classique, même si les matières restent les mêmes, et que le confort n'est jamais sacrifié. À noter, une robe à capuche très jolie.


Enfin, Dorina Vidoni nous propose pas moins de trois tenues de mariée, très fidèles à son style : longues robes blanches en jersey, tailles empires, traîne en voile de plusieurs mètres accrochés par une bande de jersey blanc enroulée en couronne.


La collection a été très applaudie, et a reçu plusieurs standing ovations, mais je ne saurai dire si c'est habituel ou pas, étant donné que c'est le premier défilé auquel j'ai assisté. Pour ma part cela m'a beaucoup plu, j'ai trouvé la collection très créative sans être importable, colorée et confortable.


J'ai bien quelques photos, mais on n'y vois pas grand chose, alors je vais plutôt vous donner le lien vers le site de la marque, où la vidéo du défilé devrait bientôt être mise en ligne : http://www.dorinavidoni.com/


lundi 22 mars 2010

Delta du Tigre


Samedi 13 mars, nous sommes allés nous balader à Tigre.


Tigre est une petite ville en banlieue de Buenos Aires. Destination préférée des porteño en weekend. La ville même possède un air allemand et une foire aux artisans (comme toute commune Argentine), mais le véribale interêt réside dans le delta du Tigre, esemble d'îles et de canots. Ici, pas de route, tout se fait par bateau. Chaque maison possède sa jetée, et on se balade sur les sentiers, ponts et passerelles qui relient entre eux les différents îlots.


Le plus surprenant est sûrement la variété de construction que l'on rencontre. De la cabane en bois ou vit toute une famille, à l'immense propriété entourée d'un golf, il n'y a que quelques pas. Toutes les constructions sont sur pilotis, pour faire face aux fréquentes inondations du delta. Le tout a un petit air asiatique, qui m'a ramenée à Bali..