dimanche 26 juillet 2009

Première rencontre avec les Gauchos

C'est en prenant des vacances à Buenos Aires que je justifie enfin le titre de ce blog. En effet, je suis à la capitale pour une semaine, où je prends quelques vacances chez des amis (rencontrés grâce à Damien) qui vivent à Palermo (quartier upper middle class de Bs As).

Hier, j'ai donc rencontré les gauchos, ces fameux cowboys de la Pampa argentine en pleine capitale, puisqu'il s'y tient en ce moment la "Exposición Rural", équivalent de notre salon de l'agriculture francais.

Un tracteur gigantesque


Un scupteur de "mate", un genre de bol pour mettre le maté.


Mon premier gaucho.

Le salon était partagé entre les touristes, dont beaucoup de francais, et des agriculteurs, dont certains paraissaient très riches, certainement grand propriétaires terriens, et d'autres qui avaient plutôt l'air d'être des fermier, venus pour s'occuper des animaux. Ceux ci portaient tous un beret, soit noir comme celui ci, qui ressemble beaucoup au béret basque (d'ailleurs le président de la "Sociedad Rural Argentina" s'apelle Etcheverry), et d'autres bleus et blancs, en crochet.


Le concours équin


Des vaches


Un coq qui vaut bien les poulets de la forêt de Brocéliande (il devait bien peser 6 kilos)


Il y avait beaucoup d'oiseaux inconnus de moi, certainement des oiseaux de basse cour, mais je ne sais pas s'il se mangent...

vendredi 24 juillet 2009

Locomotion Pop Hostel

Voici la terrasse de la nouvelle auberge. Ne vous fiez pas au soleil, la température est glaciale.
El asador, cher aux argentins :

Ce soir, je pars à Buenos Aires pour une semaine, donc je ne posterai peut être pas de là-bas (je n'emmène pas mon macbook), mais je vous promet un gros post plein de photos de la Capitale dès que je rentre.

Nouvelle Auberge

En fait la nouvelle auberge n'est pas si mal. Elle est très différente. Les gens se parlent tous beaucoup entre eux, et restent dans la salle commune (alors que dans l'autre chacun était dans sa chambre). Le soir, tous les amis du patron débarquent pour venir manger, et l'ambiance est vraiment sympa, avec pas mal d'argentins pour parler un peu espagnol.
L'une d'entre elle m'a notamment donné l'adresse d'un site pour trouver des locations d'appartement, dont les prix vont du simple au double pour la même description. Du coup, je vais certainement envoyer un mail aux autres étudiants d'échanges de mon université pour voir si certains veulent partager avec moi.

J'ai aussi eu une petite explication pour le froid. Apparemment, nous subissons une vague de froid polaire qui remonte depuis l'Antarctique de ce coté ci des Andes, en refroidissant toute l'Argentine, qui est plutôt facile à refroidir, puisque c'est un peu un désert, ou disons une campagne rase. Cette vague devrait se terminer dimanche. En attendant, il fait vraiment froid. Aujourd'hui, il a donc été annoncé -4°C, mais heureusement avec un grand soleil. Du coup, en plein soleil ça va à peu près, sauf que même en plein soleil tu as toujours des parties à l'ombre, et tu sens comme un courant d'air glacial traverser les trois couches de vêtements. Et j'imagine même pas le froid ce soir, puisque les argentins n'ont pas beaucoup de radiateurs. Ici, il y en a un dans la salle commune en bas, et c'est tout. Dans l'autre auberge, c'était un en haut et un en bas. Du coup, je me félicite tous les jours d'avoir amené un bon duvet, car le soir il ne doit pas faire plus de 12° dans la chambre.

jeudi 23 juillet 2009

Déménagement

Ca y est, j'ai changé d'auberge. Un peu plus près de la fac, un peu moins du centre ville. Un genre d'auberge hippie, avec du flamenco à la place de la télé réalité, et beaucoup de français. L'ambiance est surement meilleure, mais du coup je connais plus personne. Et me sens très seule.

mercredi 22 juillet 2009

Pluie et compagnie

Hier, il a plu toute la journée. Une pluie battante, comme il y a parfois en septembre en provence. Une pluie qui martelle tous les toits. Une pluie qui sent la rentrée.
Du coup, j'en ai profité pour écrire des mails aux contacts que m'a donné l'UTN pour les logements. Hier soir, j'ai donc visité un appart', à deux pas de mon auberge, en plein centre. C'est une médecin qui en est la propriétaire et qui y vit, et elle loue des chambres aux étudiants. D'après ce que j'ai compris, elle a commencé en étant étudiante, et depuis elle continue. L'appartement était pas trop mal, mais le fait de partager avec la proprio m'embête un peu.

Dix minutes après que je suis entrée dans l'appart', trois autres mecs arrivent pour visiter : trois français de l'INSA. On est tous venu de façon spontanée, sans se prévenir... Du coup on a pu échanger nos impression, et nos listes de contact logement, qui sont un peu différentes (on est pas dans la même université).

Hier, en achetant "La Voz del interior" (grand quotidien de Córdoba), j'ai appris que depuis plus d'un mois, il y avait de grosses manifestations contre la municipalité ici, et la semaine dernière il y a apparemment eu des violences et des dégâts à je ne sais plus quel "palacio". Ici dans le centre ce n'est pas vraiment visible. J'ai bien vu quelques gens avec des pancartes, et un stand de rue qui distribuait des journaux d'extrème gauche, mais j'imagine que tout se joue en dehors du centre touristique.


Aujourd'hui, il ne pleut plus : il grêle.

lundi 20 juillet 2009

L'Université

Longue journée. Long post.

Ce matin, je devais aller à une randonnée organisée par l'auberge à "los gigantes" mais il pleuvait, donc ça a été reporté à demain.

Comme la pluie s'est vite arrêtée, j'ai décidé d'en profiter pour aller à la fac et à l'alliance française, qui d'après mes recherches ne devaient pas être loin l'une de l'autre.

Je n'ai jamais trouvé l'alliance française. Je suis passée devant un hôpital qui ressemblait plus à un dispensaire tenu par des soeurs et un quartier qui ressemblait plutôt à un bidonville. Deux personnes se sont arrêtées pour me renseigner, et m'ont dit que je ne devrais pas rester par là, que c'était dangereux (en tout cas c'est le seul endroit où les gens on été si patients pour m'indiquer la route). Du coup, je ne sais toujours pas où se trouve l'alliance française.

Je suis ensuite allée à la fac. Que j'ai trouvée, elle, mais il faut dire que c'est la deuxième fois que j'essaie d'y aller. La première fois je m'était également perdue à cause de ce foutu soleil au nord, et de la carte touristique qui ne couvre pas le campus. En fait, j'ai eu la confirmation aujourd'hui qu'il n'existe aucun plan du campus.
Par contre, les deux femmes qui s'occupent de moi sont extra. Elles s'occupent de tout, depuis l'inscription aux cours et examens, à l'obtention du visa étudiant. J'ai même eu droit a une visite guidée privative de l'UTN (mon université).
Ca me parait petit, en comparaison à l'INSA, pourtant il y a peut être dix fois plus d'étudiants. Mais il faut dire que ce qui prends de la place à l'INSA, c'est toutes les salles de TP et les labos. Ici les labos sont ailleurs, et on optimise les salles en faisant trois périodes de cours. Le matin de 8h à 12h50, l'après-midi de 13h15 à 18h05, le soir de 18h15 à 23h05. Ca permet également aux étudiants d'avoir un job à coté pour financer leurs études.
Du coup quand tu choisis un cours, tu as les choix entre 4 ou 5 plages horaires différents. Ce qui permet aussi d'avoir un emploi du temps tout à fait sympathique quand on est comme moi étudiante d'échange et donc pas contrainte par un job.

Pour le moment, mon emploi du temps n'est pas définitif, puisque il doit être approuvé par l'INSA, mais je peux déjà dire avec une quasi certitude que j'aurai mon lundi de libre.

Autre nouvelle : le début du deuxième semestre est retardé à cause de la grippe A. Du coup, je commence les cours la semaine du 3 Août, sachant qu'apparemment, en général, il y a pas trop cours la première semaine. Du coup, je vais peut être trouver un endroit où poser mes valises et partir faire un tour dans le nord où il fait un peu plus chaud.

J'ai aussi découvert une autre habitude argentine : ici, tout le monde se signe quand il passe devant une église. S'il y a dix église sur son chemin (ce qui est fort probable ici à Córdoba puisque c'est une ville jésuite dont le centre est truffé d'église), alors l'argentin se signera dix fois. Je ne suis pas versée dans les choses religieuses, mais je n'avais jamais vu ça en France.

Les petites galères de Córdoba - Le courrier

En arrivant ici, j'ai cru bien faire en achetant un carnet de timbres pour la France.

Hélas, je ne savais pas qu'il n'y avait aucune boîte au lettre au centre ville. Il y a seulement des boîtes aux lettre de compagnies privées, plus chères, et qui bien sûr ne fonctionnent pas avec mes timbres. Me voila donc obligée de faire la queue une heure pour poster une lettre déjà timbrée. Car même à la poste, il n'y a pas de dépot, tout le monde doit faire la même queue.

Bon, en fait il y a une boîte au lettre devant la poste, mais ils font des travaux devant, donc il y a une grosse tranchée qui en interdit l'accès.



dimanche 19 juillet 2009

Terrasse avec vue

Je pense déménager bientôt de mon auberge. Non qu'elle soit pas bien, mais c'est une vraie auberge à touristes. Touristes qui sortent le soir, puisque Córdoba est connu pour sa vie nocturne. Touristes donc, qui dorment le matin. Parfois jusque 17h. Et c'est dur de ne pas pouvoir circuler tranquillement, prendre ses affaires, sans avoir à tatonner dans le noir en essayant de faire le moins de bruit possible.

Cependant, aujourd'hui, j'ai découvert qu'il y avait une terrasse sur le toit de l'auberge, ou il fait bon lézarder au soleil hivernal. Un petit coin plus tranquille que la salle commune qui passe de la télé réalité en continu. D'autant plus qu'ici l'hiver est sec, ce qui apporte une lumière incroyable, qui fait pas mal penser à la Provence en hiver. En restant un peu au soleil, on peu presque se mettre en T-Shirt. Par contre, dès le soleil couché, la température chute d'une dizaine de degrés.

Nouvelles photos

La rivière qui passe à Cordoba et dont je ne sais pas le nom (pas moyen d'avoir une carte décente, seulement des plans de touristes), un peu à sec avec l'hiver (qui est ici la saison sèche).


Une renault qui a bien vécu, mais roule toujours.

Un typique camion argentin, qui correspondrait à peu près à un utilitaire chez nous.

samedi 18 juillet 2009

Pepsi Can Stove

Je dédie cet article à Damien qui m'a appris comment faire un réchaud canette, et a pris les photos. Si vous souhaitez voir sa version du texte, suivez le lien vers son blog dans la barre de gauche.


Matériel


- deux canettes de Pepsi vides (apparement, pepsi a un meilleur aluminium. Vous pouvez faire ce réchaud avec n'importe quelles canettes mais il faudra adapter les mesures)

- une paire de ciseaux

- un dictionnaire (ou un livre assez épais)

- un réglet en métal

- un cutter

- une vis ou un clou

- un marteau

- des pinces

- de la super glu



1- Percer des petits trous autour du fond d'une seule des canettes de Pepsi avec la vis et le marteau.


2- A l'aide de la lame de cutter et du dictionnaire, tracer un cercle sur les canettes à 32mm du fond.



3- Découpez les deux fonds le long du trait avec un cutter et/ou des ciseaux.



4- Percez le fond de la canette portant les petits trous avec la vis et le marteau, et agrandissez le trou avec une pince coupante.



5- Découpez des languettes autour du trou.



6- faites des encoches d'un centimètre, espacées d'un centimètre et demi environ autour de la cannette portant les trous.



7- Vous devriez maintenant avoir deux morceaux comme ceci :



8- Dans un des deux haut de canette restant, découpez une bande de 4 centimètre de largeur.



9- Faites deux fentes et des petites encoches comme indiqué sur la photo.



10- Enroulez la bande et fermez la grâce aux encoches.



11-Placez le rouleau ainsi formé sur le fond de canette encore intact, les encoches vers le bas. Quand vous faîtes couler de l'eau au centre, elle doit sortir par les encoches dans la double paroi.



12- Emboîtez l'autre fond de canette sur le premier, en mettant la canette portant les trous à l'intérieur.



13- Rabattez les languettes contre la bande.



14- Entanchéifiez à la super glu la jonction entre les deux fonds.



15- Quand la glu est sèche, votre réchaud est prêt à être utilisé. Mettez de l'alcool à brûler à l'intérieur, craquez une alumette, et en quelques minutes (le temps que l'alcool chauffe) vous obtiendrez de jolies flammes bleues.


Premières Impression de Córdoba


Voici mes premières photos de Córdoba.

L'église jésuite à coté de l'auberge


Une voiture

Córdoba est une jolie ville avec un centre piétonnier très animé.
J'ai pris cinq nuits dans une auberge de jeunesse du centre, très animée, pour pas être trop seule les premiers jours. Ce midi, j'ai donc mangé avec deux française et un israélien de ma chambre, et ce soir je me suis fait des pâtes à la sauces tomate avec deux anglais qui voyagent en Amérique du sud depuis 5 mois.
Premiers Empanadas et Alfarojes d'une longue série si j'en crois l'expérience de Damien, mais je vais essayer de cuisiner au maximum pour ne pas tomber dans la nourriture très riche des Argentins (ce que j'en ai vu en tout cas).
Je parle peu espagnol, mais des mots espagnols fleurissent dans mon anglais, habituellement plus authentique, et je commence à penser un peu en espagnol. Pour l'argentin, on verra bien.



vendredi 17 juillet 2009

Buenos Aires


Arrivée à Buenos Aires sans encombre après un vol plein de turbulence.

Il fait froid, environ 7°C et je me félicite d'avoir pris un bonnet.


Je passe la journée dans les rues commerciales, qui ressembleraient à celles d'une ville française si on ne levait pas la tête pour voir les dizaines d'enseignes lumineuses complètement disproportionnées.


Lavalle, quartier touristicommercial de Buenos Aires.


Le soir, petit stress en attendant mon bus "coche cama" (entendez par là grand luxe) pour Córdoba.

Celui ci est sensé partir à 21:15, et toujours aucun signe de lui sur les écrans ni sur les quais à 21:14. C'est le désavantage d'avoir des dizaines de compagnies de bus privées : pas de renseignement central, chacun doit se débrouiller.

J'entend finalement le nom de ma compagnie dans le flux ininterrompu de messages en espagnol diffusé par le haut parleur. Mon bus apparaîtra enfin sur les écrans vers 21:25, sans indiquer de retard quelconque, et arrivera quelques minutes après.


Photo du bus

mardi 14 juillet 2009

Ouverture du blog

Nous voici enfin (ou déjà) à la veille de mon départ pour Córdoba. Les sacs se font tranquillement, et j'ai encore du mal à réaliser que demain soir, je quitterai la France pour une année.
Voici le blog qui me suivra dans mes aventures en Argentine. J'essaierai d'y mettre des nouvelles et quelques photos au fur et à mesure de mes péripéties.