vendredi 29 janvier 2010

Tarantule et piranhas

23 -24 janvier : El tren de la muerte

Sous ce nom peu engageant se cache la ligne de train qui joint Santa Cruz à la frontière brésilienne. Aprés deux heures de queue, nous arrivons finalemment à avoir deux place en première. Enfin, première est un grand mot, qui signifie seulement que contrairement à la segonde, les fenêtres peuvent s'ouvrir et les banquettes ne sont pas en bois.
Le train est un véritable sauna roulant, et nous sommes serrés à deux sur une banquette non inclinable d'environ un mètre vingt de large. Les violents cahots et oscillations du train donnent une impression de vitesse, mais un rapide calcul nous ramène à la réalité : le train couvre 700 kilomètres en 20 heures, soit une vitesse moyenne de 35km/h.


Sur le côté positif, bien sûr, le prix est imbattable (5 euros par personne) et la nourriture à bord est excellente. On achète du riz, du poulet grillé et des empanadas aux enfant qui parcourrent les allées, plateau à la main.

25-27 janvier : le Pantanal

Le pantanal est un grand marais. Ça ferait un peu penser à la Camargue... avec des caïmans en plus.


Le campement était super. On dormait dans des hamacs, dans une cabane en bois recouverte de moustiquaires. Dans la journée, des activités étaient organisées pour découvrir la nature environnante : randonnée à cheval, balade en bateau, jeep safari. Nous avons vu des dizaines d'oiseaux, pas mal de caïmans, quelques piranhas, des singes, des biches, des renards, un raton laveur et même une tarantule d'un peu trop près.
L'animal le plus bizarre est dans doute le capybara, le plus gros rongeur du monde. Ça ressemblerait un peu à un cochon d'Inde de 50kilos, avec la fourrure d'un castor.

28-29 janvier : Campo Grande

Pas grand chose à dire sur cette capitale brésilienne. On profite de la piscine et du cinéma, et on ne peut pas s'empêcher de rigoler en parlant avec les brésiliens. La langue est tellement proche de l'espagnol, que l'on a constamment l'impression qu'il parlent l'espagnol avec un accent très bizarre. On essaie de mettre le même accent dans notre espagnol, mais bizarrement, ça ne marche qu'à moitié.

jeudi 28 janvier 2010

Une carte du voyage

À la demande d'Elodie, voici une carte du voyage.
Cliquez dessus pour voir l'image en grand.


jeudi 21 janvier 2010

Vers le nord

De Valparaiso à Santa Cruz

12-14 janvier : Valparaiso

Valparaiso est magnifique.

On pense à Marseille pour les constructions basse, les quartiers qui ressemblent a des villages, le port populaire qui atire les bourlingueurs de tous feux, le marché, l'odeur de mer...
On pense aussi à Croix Rousse quand on prend de la hauteur sur une des multiples collines qui bordent le centre ville. Bars sympatiques, décorations soignées de bois et d'antiquité, offre culturelle et musicale, activisme politique (bon, ça c'est sûrement plutôt du au fait que l'on y était deux jours avant les élections présidentielles).
On pense aussi à l'image rêvée de San Francisco. Des maisons bleues sur la colline, ici, il y en a pas mal. De toutes les couleurs en fait. Chaque maison porte une couleur différente, et les quelques murs gris sont vites recouverts de tags souvent magnifiques. La ville est entièrement peinte, musée a ciel ouvert pour des centaines d'artistes de rues.




Au fond, le pacifique, glacial. Malgré les températures estivales, nous n'avons pas réussi a y tremper plus que les pieds.

15 janvier : Puente del Inca et Mendoza

Retour en Argentine par le bus de nuit, qui nous dépose à Puente del Inca vers 2h du matin, a quelques kilomètre de la frontière.
Le "pont de l'Inca" est une formation naturelle créée par les dépots successifs de sédiments sur une arche de glace qui aurait existé... il y a bien longtemps. Le lieux était connu des Incas qui l'empruntaient effectivement comme pont. Dans les année 1920 on y construit un complexe thermal de luxe dont il ne reste que les bains que l'on peut voir sur la photo.
Aujourd'hui, tout est fermé, et a part s'extasier de loin et prendre une photo, il n'y a plus grand chose à faire. Du coup, on est rentrés à Mendoza prendre une glace, et on a pris le bus de nuit vers Córdoba.
16-19 janvier : Córdoba
Retour à la maison ou presque. On en profite pour lire le journal, aller au cinéma, se reposer...

20 janvier : Arrivée en Bolivie
Après 22heures de bus, on arrive à la frontière Argentine/Bolivie. Chaud, humide, végetation luxuriante, on se rapproche bien du tropique. Du monde partout, un marché qui nous rappelle l'Inde ou le Sénégal. On passe la journée a dormir sur un banc au terminal d'autobus.
Ici, on voit beaucoup de boliviennes avec le costume traditionnel : jupe bouffante en velours, chemisier à épaulettes, tablier, deux grandes tresses et un chapeau, melon ou en paille. Les plus coquettes décorent leurs tresses de pompoms divers. Elles portent leurs enfants, mais aussi n'importe quelle marchandise sur le dos, dans un grand pan de toile multicolore que j'associe au mexique.
21 janvier : Santa Cruz de la Sierra
Température : 26 ºC
Humidité : 91 %
Arrivée ce matin dans la deuxième ville de Bolivie.
La Cathédrale de Santa Cruz

mercredi 13 janvier 2010

Suite du périple

Je vous avais laissés sur les plages de l'Atlantique, je vous retrouve sur celles du pacifique. Ici Valparaiso !

26 - 27 décembre le thé gallois et les manchots

Après s'être rapidement baigné à Puerto Madryn, nous avons visité le coin. La région a été colonisée par les gallois à partir de 1866. A force de travail, ils ont rendu fertile cette région désertique, et Gaiman est un bon exemple de petit oasis vert, ou les gens s'efforcent de garder la tradition en parlant gallois et en buvant du thé.


Les autres principaux colonisateurs sont les manchots, qui surpassent largement les gallois puisque leur colonie de Punta Tombo compte 2 milions d'individus, formant la plus grande colonie continentale de manchot hors Antartique. On aura également vu des Nandous, des Guanacos et des Petrels géant, mais de trop loin pour prendre une photo.


28 - 29 décembre : A la conquête de l'ouest

Deux jours de stop pour faire Gaiman - Esquel dans les paysages de Blueberry (dixit mon BDphile préféré). Sur 700 kilomètre, Ça donne à peu près ça :


30 décembre - 2 janvier : Trevelin

Arrivé au pied de la Cordillère des Andes, le paysage est nettement plus vert. C'est magnifique. Randonnée, lecture sur la terrasse avec vue de l'auberge, et asado de nouvel an. On pense avouir trouvé l'endroit le plus beau de notre voyage, mais on ne sait pas encore que ce n'est que le début d'une longue série.


Ici, l'aubépine est une mauvaise herbe, et forme des jardins sauvages.


La vue depuis l'auberge


Bonne Année à tous !

4 - 7 janvier : El Bolsón

A 200 kilomètres au nord de Trevelin, El Bolsón nous réserve de nouvelle surprises. La ville a connu une forte immigration hippie dans des année soixante, et reste un foyer d'initiatives d'agriculture bio et d'artisanat important. On est logés dans une auberge très sympa, en dehors de la ville, et on profite de ces quelques jours pour faire du kayak, de la randonné à cheval, et se reposer dan un cadre idyllique.


8 - 11 janvier : de l'Argentine au Chili

Depuis quelques temps, on pensait à traverser la frontière Aregentine Chili : c'est chose faite. Le passage est peu connu du côté argentin, et il est impossible de trouver une bonne carte, mais le sentier a été emprunté par les indiens pendant des siècles, et il est très bien marqué.
Le passage se situe dans une trouée des Andes, dans la vallée du río Puelo, qui prend sa source côté argentin, et se jette dans le pacifique. Nous ne serons jamais montés à plus de 500 mètres d'altitude.
Passage du río en barque

Le deuxième soir, après avoir marché 3h sous la pluie, Ariela, la passeuse, nous offre l'hospitalité, et la chaleur de son poele pour sécher nos habits.

Ariela et sa fille Pamela

Après trois gros jours de marche et aidés par une chance inouie, deux chilien nous amènent en voiture à la grosse ville la plus proche. La route passe par un bac, qui ne fait passer que 12 voiture par jour : voila pour donner une idée de l'isolement. D'un côté pas de réseau électrique, l'eau courante vient du ruisseau, et les produits sont amené à cheval vers les villages les plus hauts. De l'autre, toute la civilisation moderne.


Traversée du lac Tagua-Tagua par le bac, dans le brouillard


Nous prenos finalement le premier bus pour Valparaiso, et à la date prévue, nous commençons la deuxième partie de notre voyage : A nous le nord !