mercredi 13 janvier 2010

Suite du périple

Je vous avais laissés sur les plages de l'Atlantique, je vous retrouve sur celles du pacifique. Ici Valparaiso !

26 - 27 décembre le thé gallois et les manchots

Après s'être rapidement baigné à Puerto Madryn, nous avons visité le coin. La région a été colonisée par les gallois à partir de 1866. A force de travail, ils ont rendu fertile cette région désertique, et Gaiman est un bon exemple de petit oasis vert, ou les gens s'efforcent de garder la tradition en parlant gallois et en buvant du thé.


Les autres principaux colonisateurs sont les manchots, qui surpassent largement les gallois puisque leur colonie de Punta Tombo compte 2 milions d'individus, formant la plus grande colonie continentale de manchot hors Antartique. On aura également vu des Nandous, des Guanacos et des Petrels géant, mais de trop loin pour prendre une photo.


28 - 29 décembre : A la conquête de l'ouest

Deux jours de stop pour faire Gaiman - Esquel dans les paysages de Blueberry (dixit mon BDphile préféré). Sur 700 kilomètre, Ça donne à peu près ça :


30 décembre - 2 janvier : Trevelin

Arrivé au pied de la Cordillère des Andes, le paysage est nettement plus vert. C'est magnifique. Randonnée, lecture sur la terrasse avec vue de l'auberge, et asado de nouvel an. On pense avouir trouvé l'endroit le plus beau de notre voyage, mais on ne sait pas encore que ce n'est que le début d'une longue série.


Ici, l'aubépine est une mauvaise herbe, et forme des jardins sauvages.


La vue depuis l'auberge


Bonne Année à tous !

4 - 7 janvier : El Bolsón

A 200 kilomètres au nord de Trevelin, El Bolsón nous réserve de nouvelle surprises. La ville a connu une forte immigration hippie dans des année soixante, et reste un foyer d'initiatives d'agriculture bio et d'artisanat important. On est logés dans une auberge très sympa, en dehors de la ville, et on profite de ces quelques jours pour faire du kayak, de la randonné à cheval, et se reposer dan un cadre idyllique.


8 - 11 janvier : de l'Argentine au Chili

Depuis quelques temps, on pensait à traverser la frontière Aregentine Chili : c'est chose faite. Le passage est peu connu du côté argentin, et il est impossible de trouver une bonne carte, mais le sentier a été emprunté par les indiens pendant des siècles, et il est très bien marqué.
Le passage se situe dans une trouée des Andes, dans la vallée du río Puelo, qui prend sa source côté argentin, et se jette dans le pacifique. Nous ne serons jamais montés à plus de 500 mètres d'altitude.
Passage du río en barque

Le deuxième soir, après avoir marché 3h sous la pluie, Ariela, la passeuse, nous offre l'hospitalité, et la chaleur de son poele pour sécher nos habits.

Ariela et sa fille Pamela

Après trois gros jours de marche et aidés par une chance inouie, deux chilien nous amènent en voiture à la grosse ville la plus proche. La route passe par un bac, qui ne fait passer que 12 voiture par jour : voila pour donner une idée de l'isolement. D'un côté pas de réseau électrique, l'eau courante vient du ruisseau, et les produits sont amené à cheval vers les villages les plus hauts. De l'autre, toute la civilisation moderne.


Traversée du lac Tagua-Tagua par le bac, dans le brouillard


Nous prenos finalement le premier bus pour Valparaiso, et à la date prévue, nous commençons la deuxième partie de notre voyage : A nous le nord !

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