mercredi 7 juillet 2010

Marie et JP en Argentine

Beaucoup de cascades, des lamas, des chevaux, des cactus, plein de cailloux, et toujours des gauchos, c'était le programme de mes vacances avec Marie et JP ces deux dernières semaines. On aura jamais vu autant d'Argentine en si peu de temps. Paysages incroyables, mais aussi repas gargantuesques et même cours de danse.

Enfin, ceci n'est qu'une bande annonce, puisque je rentre dans une semaine, et je pourrais vous raconter tout ça de vive voix.




mardi 1 juin 2010

Bicentenaire de la révolution de mai

Le 25 mai dernier, c'était le bicentenaire de la révolution de mai, qui a marqué le début de l'indépendance de l'Argentine. Du coup, les lundi et mardi étaient feriés, et le week end de quatre jours était l'occasion d'un énorme fête à Buenos Aires (et dans tout le pays).

Les bâtiments du centre étaient tous couverts de drapeaus, et les gens portaient pour la plupart des cocardes, rubans ou pin's aux couleurs de l'Argentine.


Sur la 9 de Julio, l'avenue la plus large du monde, le gouvernement national, organisateur de la fête, avait monté 30 pavillons, un pour chaque province

Pendant les quatre jours, il y a eu plus de 2 millions de personnes dans le centre de Buenos Aires. Je n'avais jamais vu autant de gens. Le centre était presque entièrement fermé à la circulation, sur 8x10 cuadras (80 patés de maisons de 100x100m). Les deux axes principaux, l'Avenida de Mayo et la 9 de Julio étaient fermés et noirs de monde.

Des vendeurs ambulants vendent des drapeaux et cocardes.
En plus des pavillons, il y avait des stands de nourriture typique de chaque province, et de divers pays du monde ayant une forte communauté en Argentine. Il y avait également des défilés militaire, de vieilles voitures et moto argentine, des soldats à cheval qui ont traversé l'Argentine pendant un mois, et 5 scènes, abritant spectacles de danses traditionnelle, moderne, théâtre et concerts. Le lundi soir à minuit, une chanteuse populaire est venue chanter l'hymne nationale, et toute la foule chantait (en même temps ils ont de l'expérience avec le foot).

Le dernier soir, il y a eu un énorme défilé retraçant toute l'histoire de l'argentine, avec des effets de son et lumières, des grues énormes, de la danse aérienne (les danseurs sont suspendus par des cordes..). Malheureusement, je n'avais pas mon appareil. Mais vous devriez pouvoir trouver des vidéos sur internet.

dimanche 18 avril 2010

La peinture murale


L'appartement de Buenos Aires avait un grand mur blanc. Un bonne occasion de sortir mes pinceaux. Voici donc ma peinture murale, à vous de juger (mais pas trop durement, hein, de toute façon, elle s'en va de l'appartement avec moi).

mercredi 31 mars 2010

Défilé Dorina Vidoni

Jeudi 25 mars, on est allés à un défilé de mode, dans le cadre de la semaine de la mode à Buenos Aires. J'avais reçu une invitation par internet, après m'être abonnée à la newsletter de l'enseigne Dorina Vidoni. Damien dit que ce sont des déguisements de pirate, mais pour ma part, j'aime beaucoup les habits de la créatrice éponyme de cette marque de prêt à porter.



Elle a un univers très cosmopolite. Elle s'inspire ouvertement des costumes traditionnels de diverses cultures, et pioche également dans l'univers de la littérature, avec des références aux pirates et aux mousquetaire.

Mais elle réalise ses vêtement dans des matières modernes : jersey élastique (viscose et élasthane, la matière des caleçons de sport, fluide et très élastique) principalement, voiles légers, ou encore polaire pour les vestes et manteaux. Tous les ensembles sont composés de multiples superpositions. Les robes et tuniques sont amples, toujours ceinturées par des tubes en jersey coloré ou parfois par des bandes de jersey de plusieurs mètres enroulées autour de la taille, comme on peut retrouver dans beaucoup de vestiaires européens ruraux du 18e et 19e siècle.


La nouvelle collection, que l'on a vu, reste dans ces grandes lignes. Les inspirations que j'ai pu noter sont principalement asiatiques et anglaises.


Le défilé commence avec des chapkas russes et turban indiens, de grandes capes, des sarouels (omniprésent en Argentine, peut être même plus qu'en France), des guêtres en laine (plutôt acrylique à mon avis) sur des caleçons moulants, des bas rayés comme des chaussettes de fée. Les couleurs sont rouge brique/jaune safran/brun/gris violet pour une part, et violet/rose/turquoise foncé/gris clair d'une autre. Toujours des robes et des tuniques amples et des bottes en cuir, soit plissées soir lacées comme des doc marteens. Il y a également beaucoup de capes, ainsi que des étoffes de satin brodées portées sur l'épaule, qui tranchent un peu avec les pièces généralement unies.

Plusieurs colliers font partie de la collection, de gros médaillons argentés qui m'ont évoqués la Birmanie, parfois portés dans le dos avec un dos-nu.

Certaines tenues tiennent aussi de l'explorateur ou du pilote, avec des vestes à poches et zips et un trench court.


La deuxième partie de la collection, moins importante que la première, trouve plus sont inspiration dans les pensionnats anglais. Plus sobre, plus formelle, plus portable diront certains. Les ensembles sont pour la plupart des robes ou tuniques noires portés sur des chemises blanches, ouvertes, les manches remontées. Beaucoup de tailles empires. Ici pas de tube, pas de chapeau, pas d'étoffes jetés sur l'épaule. On est dans quelque chose de plus classique, même si les matières restent les mêmes, et que le confort n'est jamais sacrifié. À noter, une robe à capuche très jolie.


Enfin, Dorina Vidoni nous propose pas moins de trois tenues de mariée, très fidèles à son style : longues robes blanches en jersey, tailles empires, traîne en voile de plusieurs mètres accrochés par une bande de jersey blanc enroulée en couronne.


La collection a été très applaudie, et a reçu plusieurs standing ovations, mais je ne saurai dire si c'est habituel ou pas, étant donné que c'est le premier défilé auquel j'ai assisté. Pour ma part cela m'a beaucoup plu, j'ai trouvé la collection très créative sans être importable, colorée et confortable.


J'ai bien quelques photos, mais on n'y vois pas grand chose, alors je vais plutôt vous donner le lien vers le site de la marque, où la vidéo du défilé devrait bientôt être mise en ligne : http://www.dorinavidoni.com/


lundi 22 mars 2010

Delta du Tigre


Samedi 13 mars, nous sommes allés nous balader à Tigre.


Tigre est une petite ville en banlieue de Buenos Aires. Destination préférée des porteño en weekend. La ville même possède un air allemand et une foire aux artisans (comme toute commune Argentine), mais le véribale interêt réside dans le delta du Tigre, esemble d'îles et de canots. Ici, pas de route, tout se fait par bateau. Chaque maison possède sa jetée, et on se balade sur les sentiers, ponts et passerelles qui relient entre eux les différents îlots.


Le plus surprenant est sûrement la variété de construction que l'on rencontre. De la cabane en bois ou vit toute une famille, à l'immense propriété entourée d'un golf, il n'y a que quelques pas. Toutes les constructions sont sur pilotis, pour faire face aux fréquentes inondations du delta. Le tout a un petit air asiatique, qui m'a ramenée à Bali..









jeudi 25 février 2010

Le Camembert

Ceux qui me connaissent savent que j'aime bien - pour ne pas dire beaucoup - le fromage. Et dans ce sens là, la vie d'expatriée est parfois difficile.


Je préviens tout de suite les gens qui n'aiment pas que l'on cite de marques : ne lisez pas ce post, il doit y en avoir une toute les deux lignes. Une vrai pub pour les marques française (et Lindt, et Ferrero, vive Ferrero !).

L'Argentine est très forte en viande, pâtes, et glaces. On peut aussi y trouver de bons légumes, car même si les Argentins ont tendance à les trouver superflus, il y a pas mal d'immigrés boliviens et péruviens qui tiennent de bonnes verdureries (ou quelque chose comme ça).

Une petite anecdote en passant :
Dans une famille argentine, il m'est arrivé de manger une escalope de boeuf panée, accompagnée d'escalope de soja panée et de pommes de terre frites. J'ai dû faire une tête bizarre, car ils se sont sentis obligé de préciser qu'eux non plus n'avaient pas l'habitude de manger autant de légumes (pomme de terre = légume, et soja = légume). Je précise que la mère de la famille avait récemment suivi un cours de nutrition pour les personnes atteintes du diabète, et étant elle même atteinte d'un début de diabète gras, elle faisait à travers ce repas un certain effort (c'est vrai que le tout était frit dans de l'huile d'olive, et pas du beurre, et que la mayonnaise était allégée).

Mais revenons à nos moutons. Hier soir, je découvre avec joie qu'il y a un Carrefour dans mon quartier. C'est vrai que j'ai un supermarché chinois à environ 10 mètres de ma porte, mais il y a toujours certains produits que le chinois n'a pas, et Carrefour, fort de son origine, fait généralement un petit effort sur les produits alimentaires. Il propose donc, à côté des produits étiquetés Carrefour mais produits localement (ce qui est très bien je trouve), quelques produits importés, que l'on ne trouve pas forcément ailleurs ici. Parmi eux le chocolat Lindt, le Nutella, pas mal de choix niveau condiments, épices et charcuterie, et du camembert !

Ô joie ! Ô euphorie même hier soir, donc, quand je sors du magasin avec mon précieux fromage sous le bras - et tout un tas d'autres choses - le tout amoureusement fourré dans un grand cabas Carrefour de production locale (enfin je pense, puisqu'il est visiblement de moins bonne qualité. J'espère que le réflexe cabas va se développer, et qu'ils pourront/devront améliorer la qualité, notamment au niveau des poignées qui ne sont cousues qu'avec un simple fil, mais je m'éloigne un peu de mon sujet, là).

Voici donc une photo de l'arme du crime. Du Président, oui, oui, fabriqué en France. Bon, ce n'est pas un Camembert de Normandie AOC, le lait cru est encore interdit de visa, même touristique. Et oui, ici, point de boîte en aubier (et hop, petit placement de mot technique), on ne plaisante pas avec les bactéries. En France, elle peuvent bien se balader en liberté, ici, c'est l'Amérique, non mais ! Point de petit papier à carreaux non plus, de toute façon, la boîte de conserve à coupé net tous mes fantasmes rustiques.
Une fois sorti de son emballage et installé sur une planche à barbecue (on est en Argentine, même le plus petit appartement a son jeu de planches à barbecue), le fromage a quand même une bonne tête :


Fort à l'odeur, moelleux au toucher (j'avais préparé le coup en le laissant 24h en dehors du frigo), il est plein de promesses.

Malheureusement, ça s'arrête là.

Bon, je suis dûre, il n'est pas trop mal, c'est vrai que ça change des fromages en plastique. Mais il manque tout de même de goût. Et je n'ai rien du tout contre la marque. Les portions de Président à l'emballage doré de la cantine ont même en général très bon goût.

Ah, vivement le vol Air France !

PS : J'ai changé mes sites préférés, à gauche.

lundi 15 février 2010

Le nouvel appartement

Voilà enfin les photos tant attendues du nouvel appartement. Il fait environ 35 mètres carré, mais parait très spacieux car le plafond est haut de plus de 3 mètres.


L'ouverture dans le mur entre la chambre et le salon. Ça évite d'avoir à poser deux clim.


C'est une location touristique, donc l'appart' est entièrement meublé et équipé : TV et lecteur DvD, ustensiles de cuisine, draps et linge de toilette, plantes vertes, produits d'entretien, téléphone, internet, parapluies, clim et ventilo, etc.


Du coup, nous n'avons eu qu'à poser nos valises et un peu de décoration pour pouvoir l'habiter.


L'appartement est composé d'un salon, une chambre, une petite cuisine et une petite salle de bain. Plein de fenêtres apportent de la lumière, mais pas de vue, puisqu'elles donnent sur un puit de lumière.

La cuisine

La salle de bain

La chambre

On ne le voit pas sur les photos, mais il y a un lit simple qui tient lieu de canapé dans le salon, et on a un autre matelas en rab', donc si vous voulez passez nous voir, pas de problème, on vous héberge !

lundi 8 février 2010

Retour à Buenos Aires

Souvenir, souvenir, sur la fenêtre de l'hostel de Córdoba. C'est vrai, la photo n'a rien à voir, mais je n'ai pas trouvé l'occasion de la passer avant, et comme je n'ai pas les photos de florianopolis, je me suis dit que c'était maintenant ou jamais. Les gens qui suivent se rendront compte que depuis cette photo, je me suis coupé les cheveux.

Après Campo Grande, on a fait 24h de bus pour arriver à Florianopolis, sur la côte. Plages de sable blanc, palmiers, jungle, petits ports de plaisance... dont on a pas pu profiter pour cause de tourista flamboyante et unilatérale le lendemain de l'arrivée. Après une journée à agoniser au fond du lit, et à se relayer sur le trône, on a décidé qu'il était grand temps de rentrer. 24h de bus plus tard, nous voici de nouveau à Buenos Aires, et pleins de motivation pour trouver du boulot et un appart' (qu'on a quasi trouvé, je vous donnerai des détails dans le prochain mail).

Au fait, j'ai mis à jour la carte.

vendredi 29 janvier 2010

Tarantule et piranhas

23 -24 janvier : El tren de la muerte

Sous ce nom peu engageant se cache la ligne de train qui joint Santa Cruz à la frontière brésilienne. Aprés deux heures de queue, nous arrivons finalemment à avoir deux place en première. Enfin, première est un grand mot, qui signifie seulement que contrairement à la segonde, les fenêtres peuvent s'ouvrir et les banquettes ne sont pas en bois.
Le train est un véritable sauna roulant, et nous sommes serrés à deux sur une banquette non inclinable d'environ un mètre vingt de large. Les violents cahots et oscillations du train donnent une impression de vitesse, mais un rapide calcul nous ramène à la réalité : le train couvre 700 kilomètres en 20 heures, soit une vitesse moyenne de 35km/h.


Sur le côté positif, bien sûr, le prix est imbattable (5 euros par personne) et la nourriture à bord est excellente. On achète du riz, du poulet grillé et des empanadas aux enfant qui parcourrent les allées, plateau à la main.

25-27 janvier : le Pantanal

Le pantanal est un grand marais. Ça ferait un peu penser à la Camargue... avec des caïmans en plus.


Le campement était super. On dormait dans des hamacs, dans une cabane en bois recouverte de moustiquaires. Dans la journée, des activités étaient organisées pour découvrir la nature environnante : randonnée à cheval, balade en bateau, jeep safari. Nous avons vu des dizaines d'oiseaux, pas mal de caïmans, quelques piranhas, des singes, des biches, des renards, un raton laveur et même une tarantule d'un peu trop près.
L'animal le plus bizarre est dans doute le capybara, le plus gros rongeur du monde. Ça ressemblerait un peu à un cochon d'Inde de 50kilos, avec la fourrure d'un castor.

28-29 janvier : Campo Grande

Pas grand chose à dire sur cette capitale brésilienne. On profite de la piscine et du cinéma, et on ne peut pas s'empêcher de rigoler en parlant avec les brésiliens. La langue est tellement proche de l'espagnol, que l'on a constamment l'impression qu'il parlent l'espagnol avec un accent très bizarre. On essaie de mettre le même accent dans notre espagnol, mais bizarrement, ça ne marche qu'à moitié.

jeudi 28 janvier 2010

Une carte du voyage

À la demande d'Elodie, voici une carte du voyage.
Cliquez dessus pour voir l'image en grand.


jeudi 21 janvier 2010

Vers le nord

De Valparaiso à Santa Cruz

12-14 janvier : Valparaiso

Valparaiso est magnifique.

On pense à Marseille pour les constructions basse, les quartiers qui ressemblent a des villages, le port populaire qui atire les bourlingueurs de tous feux, le marché, l'odeur de mer...
On pense aussi à Croix Rousse quand on prend de la hauteur sur une des multiples collines qui bordent le centre ville. Bars sympatiques, décorations soignées de bois et d'antiquité, offre culturelle et musicale, activisme politique (bon, ça c'est sûrement plutôt du au fait que l'on y était deux jours avant les élections présidentielles).
On pense aussi à l'image rêvée de San Francisco. Des maisons bleues sur la colline, ici, il y en a pas mal. De toutes les couleurs en fait. Chaque maison porte une couleur différente, et les quelques murs gris sont vites recouverts de tags souvent magnifiques. La ville est entièrement peinte, musée a ciel ouvert pour des centaines d'artistes de rues.




Au fond, le pacifique, glacial. Malgré les températures estivales, nous n'avons pas réussi a y tremper plus que les pieds.

15 janvier : Puente del Inca et Mendoza

Retour en Argentine par le bus de nuit, qui nous dépose à Puente del Inca vers 2h du matin, a quelques kilomètre de la frontière.
Le "pont de l'Inca" est une formation naturelle créée par les dépots successifs de sédiments sur une arche de glace qui aurait existé... il y a bien longtemps. Le lieux était connu des Incas qui l'empruntaient effectivement comme pont. Dans les année 1920 on y construit un complexe thermal de luxe dont il ne reste que les bains que l'on peut voir sur la photo.
Aujourd'hui, tout est fermé, et a part s'extasier de loin et prendre une photo, il n'y a plus grand chose à faire. Du coup, on est rentrés à Mendoza prendre une glace, et on a pris le bus de nuit vers Córdoba.
16-19 janvier : Córdoba
Retour à la maison ou presque. On en profite pour lire le journal, aller au cinéma, se reposer...

20 janvier : Arrivée en Bolivie
Après 22heures de bus, on arrive à la frontière Argentine/Bolivie. Chaud, humide, végetation luxuriante, on se rapproche bien du tropique. Du monde partout, un marché qui nous rappelle l'Inde ou le Sénégal. On passe la journée a dormir sur un banc au terminal d'autobus.
Ici, on voit beaucoup de boliviennes avec le costume traditionnel : jupe bouffante en velours, chemisier à épaulettes, tablier, deux grandes tresses et un chapeau, melon ou en paille. Les plus coquettes décorent leurs tresses de pompoms divers. Elles portent leurs enfants, mais aussi n'importe quelle marchandise sur le dos, dans un grand pan de toile multicolore que j'associe au mexique.
21 janvier : Santa Cruz de la Sierra
Température : 26 ºC
Humidité : 91 %
Arrivée ce matin dans la deuxième ville de Bolivie.
La Cathédrale de Santa Cruz

mercredi 13 janvier 2010

Suite du périple

Je vous avais laissés sur les plages de l'Atlantique, je vous retrouve sur celles du pacifique. Ici Valparaiso !

26 - 27 décembre le thé gallois et les manchots

Après s'être rapidement baigné à Puerto Madryn, nous avons visité le coin. La région a été colonisée par les gallois à partir de 1866. A force de travail, ils ont rendu fertile cette région désertique, et Gaiman est un bon exemple de petit oasis vert, ou les gens s'efforcent de garder la tradition en parlant gallois et en buvant du thé.


Les autres principaux colonisateurs sont les manchots, qui surpassent largement les gallois puisque leur colonie de Punta Tombo compte 2 milions d'individus, formant la plus grande colonie continentale de manchot hors Antartique. On aura également vu des Nandous, des Guanacos et des Petrels géant, mais de trop loin pour prendre une photo.


28 - 29 décembre : A la conquête de l'ouest

Deux jours de stop pour faire Gaiman - Esquel dans les paysages de Blueberry (dixit mon BDphile préféré). Sur 700 kilomètre, Ça donne à peu près ça :


30 décembre - 2 janvier : Trevelin

Arrivé au pied de la Cordillère des Andes, le paysage est nettement plus vert. C'est magnifique. Randonnée, lecture sur la terrasse avec vue de l'auberge, et asado de nouvel an. On pense avouir trouvé l'endroit le plus beau de notre voyage, mais on ne sait pas encore que ce n'est que le début d'une longue série.


Ici, l'aubépine est une mauvaise herbe, et forme des jardins sauvages.


La vue depuis l'auberge


Bonne Année à tous !

4 - 7 janvier : El Bolsón

A 200 kilomètres au nord de Trevelin, El Bolsón nous réserve de nouvelle surprises. La ville a connu une forte immigration hippie dans des année soixante, et reste un foyer d'initiatives d'agriculture bio et d'artisanat important. On est logés dans une auberge très sympa, en dehors de la ville, et on profite de ces quelques jours pour faire du kayak, de la randonné à cheval, et se reposer dan un cadre idyllique.


8 - 11 janvier : de l'Argentine au Chili

Depuis quelques temps, on pensait à traverser la frontière Aregentine Chili : c'est chose faite. Le passage est peu connu du côté argentin, et il est impossible de trouver une bonne carte, mais le sentier a été emprunté par les indiens pendant des siècles, et il est très bien marqué.
Le passage se situe dans une trouée des Andes, dans la vallée du río Puelo, qui prend sa source côté argentin, et se jette dans le pacifique. Nous ne serons jamais montés à plus de 500 mètres d'altitude.
Passage du río en barque

Le deuxième soir, après avoir marché 3h sous la pluie, Ariela, la passeuse, nous offre l'hospitalité, et la chaleur de son poele pour sécher nos habits.

Ariela et sa fille Pamela

Après trois gros jours de marche et aidés par une chance inouie, deux chilien nous amènent en voiture à la grosse ville la plus proche. La route passe par un bac, qui ne fait passer que 12 voiture par jour : voila pour donner une idée de l'isolement. D'un côté pas de réseau électrique, l'eau courante vient du ruisseau, et les produits sont amené à cheval vers les villages les plus hauts. De l'autre, toute la civilisation moderne.


Traversée du lac Tagua-Tagua par le bac, dans le brouillard


Nous prenos finalement le premier bus pour Valparaiso, et à la date prévue, nous commençons la deuxième partie de notre voyage : A nous le nord !